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La rêverie fait coexister la réalité et le récit, l’ailleurs et l’ici. Elle libère l’esprit de sa condition physique tangible en lui faisant don d’ubiquité. Elle se fait voyage.

 

Ainsi serait le musée, palimpseste permettant la coexistence entre passé lointain et présent contemporain. La ville hôte devient le théâtre des rêveries méditatives de ses habitants, de facto provoquées par l’apparition d’une créature mystique.

 

Cette être divin à l’allure ophidienne métaphore du Serpent-Cycle, arrive des flots, connecte et oppose à la fois l’art pariétal si primitif et sensible et notre mode de vie métropolitain. Mettant l’homme face à son histoire, et transcendant l’héritage spirituel de nos civilisations, le serpent devient prétexte même aux réminiscences de l’origine de l’humanité.

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